La silhouette française en Afrique: comment cette créatrice a lancé sa propre entreprise malgré une pénurie de fonds

Elle pensait qu’elle allait devenir médecin en grandissant en raison de son choix de matières au lycée, mais elle poursuivait toujours le design pour rester proche de l’art. Heureusement, ses parents ont compris qu’elle avait un penchant artistique et lui ont apporté leur soutien sans faille.

En 2013, après le lycée, Nyandeni a pris l’avion pour quitter l’Afrique du Sud et a poursuivi ses études de mode à ESMOD, une école internationale de création et de commerce de mode à Paris. Elle a voulu s’exprimer sans dire un mot et a trouvé son chemin. Elle y a passé près de six ans, étudiant à temps plein pendant les trois premières années et partiellement pendant les deux dernières, tout en travaillant à la pige et en stage pour diverses entreprises de la ville fastueuse.

«J’aime dessiner et pas vraiment coudre. Pour mon premier job indépendant, j’ai opté pour une entreprise qui m’aiderait à travailler sur mes faiblesses; Je suis allé à la boutique Loon Paris et j’ai travaillé sur mes techniques de couture. Ils étaient très stricts et méticuleux en matière de couture et j’ai beaucoup appris sur la technique », dit-elle.

L’entraînement intense signifiait que même l’intérieur d’un vêtement devait être aussi exquis que l’extérieur et si le point à la main était incorrect, elle devait tout défaire et tout refaire.